C'est à Mellieha bay, ouh ouh !

Comme il a plu une partie de la nuit, nous ne sommes pas mécontents de trouver des éclaircies aux falaises de Dingli. Hautes par endroit de 250 m, bien que souvent descendant vers la mer plutôt moins que trop abruptement, elles attirent les grappes de touristes ; les canards tri-jambistes peuvent cependant cancaner tranquilles. 

 

Nous tentons de longer la côte par des routes secondaires étroites et pleines de trous et de rafistolages, mais, en première pour ne pas se faire trop secouer, on en aurait pour la journée. Alors, coupons, par les terres, et bientôt la baie de Mellieha offre sa beauté à nos regards fascinés par le ciel bleu (nos corps, d'émotion sans doute en rougiront même). 

La température de l'eau permet d'y entrer assez facilement et la douce chaleur de la plage nous occupera près de trois heures : je croyais que nous ne supportions pas de lézarder ... il va falloir être vigilant les jours prochains !

Nous logeons à Mellieha dans un petit hôtel pas cher et roots : encens et toiles indiennes, baba cool, manquait que la beuh. Vue sur les toits depuis la terrasse où nous dégustons un cidre, regrettant que ce lieu disparaisse dans un mois pour laisser place à des appartements neufs. 

Le soir, à cent pas de l'hôtel, un lapin entier rejoint la Grande Prairie éternelle et finit dans nos assiettes ; un peu de rouge maltais accompagne son dernier voyage. Il n'est pas mort en vain !

La musique boum boum, électro-dance-transcendentale, juste au dessous de notre chambre, s'arrête à 22h, une belle nuit se profile.