Chasser les routards dans le tourisme de masse à Édimbourg
Le ciel gris, le pavé mouillé et une fine pluie jouent au comité d’accueil quand nous sortons de notre hôtel-église. Le lecteur se rappellera des couleurs de la cathédrale hier.
Le petit déjeuner ´full Scottish’ rassasierait les estomacs les plus avides (et à vide) et fournirait la ration de protéines animales pour une bonne semaine!
L’architecture du Royaume Un, c’est quand même quelque chose. Imaginez la prestance de ces édifices s’ils étaient construits en pierre blanche bordelaise !
3 routards engrangés avec le National Scotland Museum, qui à, de surcroît, le bon goût d’être gratuit.
On y trouve un peu de tout ...
Certaines statuettes seraient presque ressemblantes... mais finalement, c’est un survol de nombreux domaines, sans qu’aucun ne fasse rêver.
Nous sommes mieux dehors à déambuler dans les belles rues ...
... ou à regarder des comédiens donner un ersatz aux passants ...
... ou à boire des bières...
3 routards de plus avec la visite du château. On ressent les méfaits du tourisme de masse (auquel nous contribuons). De la foule, du bruit, de l’attente pour voir une couronne, un sceptre (pas même d’Ottokar) et une grande épée (ouh qu’elle est grande).
Le grand hall. Bon, il faut l’avouer, puisque nous sommes entre nous, c’est décevant pour 20 € l’entrée, même si la vue sur la ville est magnifique.
6 routards ... nous bradons 6 routards !
C’est au détour d’une charmante placette, dans la devanture d’un établissement de rafraîchissements de qualité que nous apercevons une statue de cire (non ce n’est pas la vache). Vêtue de blanc, le teint cireux de rigueur, elle est assise sur une banquette, immobile (évidemment, comment voulez-vous qu’il en soit autrement?).
Alors que nous nous approchons dans le but louable de la contempler avec davantage d’attention et de rendre ainsi hommage au superbe travail de l’artiste, elle se met à bouger la bouche et à former des mots.
Le fou rire nous prend ... Madame Tussaud en aurait pâli!
Nous récupérons notre Citroën C3 à l’aéroport et roulons vers Perth. Par la grâce d’un accident sur la file d’en face et la connerie (ou la bêtise, ça dépend de votre niveau de langage) des voyeurs de la nôtre, avides de contempler un peu de tôle froissée, nous perdons 20’ dans un bouchon.
Il faut bien une bière pour finir la journée !
Et de la musique ...
Bien que certaines y soient particulièrement réceptives !