Uda Walawe - t’emmener au paradis des éléphants

Le lecteur assidu se souvient que nous nous sommes levés à 4h45 pour un départ à 5h afin d’aller observer les animaux du parc d’Uda Walawe ; un safari comme on dit dans le milieu.

Le parc n’ouvre qu’à 6h et notre position dans la queue de véhicule est enviable (pensez donc, 4h45!).

Dès l’entrée, un embouteillage de 4x4 ; on parvient à conserver un peu de solitude, mais jamais très longtemps.

C’est parti pour 3h de piste avec un chauffeur qui a l’œil et nous indique les animaux.

Tout le monde se précipite vers l’avant ce qui offre l’occasion d’une photo, qui , pour ne pas être animalière, n’en est pas moins ... enfin, le lecteur complétera.

Le téléphone manque de bon zoom ; les photos s’en ressentent.

Voici un serpent rassasié sans doute.

Puis un paon. Ils vivent nombreux dans le parc et plusieurs nous ont fait admirer leur roue.

Des buffles se baignent.

Des éléphants baguenaudent, déplaçant sans bruit ni précipitation leur imposante masse.

Se promènent et se nourrissent...

Les éléphanteaux dépendent de leur mère pendant environ 5 ans.

Se déguisant, Cécile essaye de faire la manche auprès des éléphants, un euro, le bébé il a faim... mais en vain ; le pachyderme n’est point généreux.

Nous dominions le monde dans notre 4x4! Imaginez un instant des véhicules de buffles se promenant dans les villes humaines pour expliquer à leurs petits, comment ces frêles et chétifs êtres méritent protection.

Bon, revenons à nos moutons (domestiques). Nous rallions Tangalle, sur la côte Est. Les nuages obscurcissent le soleil.

La plage plonge assez rapidement dans la mer et en moins de 10 m nous n’avons plus pied.

Malgré la journée de fête nationale, les plages sont presque vides.

Les quelques familles locales se trempent, les femmes toutes habillées, selon la tradition.

Nous faisons ami-ami avec une chienne et ses deux chiots très joueurs. Aucune agressivité pour ces chiens qui semblent être sauvages quoique, l’absence de maigreur, bat cette hypothèse en brèche.

Jamais nous n’avons croisé autant de chiens en liberté qu’au Sri Lanka

Lors de cette promenade nous rencontrons aussi un bernard-l’ermite

Un acrobate...

... un varan ... et des vaches agressives que Christian, n’écoutant que son légendaire courage, disperse à coups de sac. Nous évitons un bovin qui dévale le chemin sans doute après avoir été chassé par un chien.

Nous dînons au guesthouse d’un superbe poisson en papillote et de curd avec du treacle ( une sorte de sirop d’érable... mais de palmier.