Partir avec le loup

Publié le 10 Août 2020 par Cécile et Jean-Michel

Un refrain d’accordéon résonne encore dans nos oreilles lorsque vers les coups de 13h nous partons vers Rocamadour. Nous avons pris le petit déjeuner vers 11h, sans même que Ricoré ne nous apporte pain et croissants. Des amis comme ça, on s’en passerait.

La visite débute par un parking à 6€, quelle que soit la durée de stationnement. Pour ce prix, vous avez le droit de marcher sur la chaussée car peu de parties sont vraiment aménagées pour rejoindre le site.
Il y a du monde et le soleil tape avec des pointes à 40 *C.

Pourtant, dès que nous nous éloignons du chemin emprunté par les hordes de touristes suants, nous nous sentirions presque à l’aise.

Nous avançons dans les rues bondées de gens et de magasins comme on en trouve, hélas, dans tous les lieux qui reçoivent un tourisme dit de masse et qui banalisent l’expérience du voyage. En tout cas, masse ou pas masse, c’est à la force de nos mollets que nous parvenons aux chapelles. Personne ne grimpe à genoux ... la pénitence se perd ... en revanche les glaces tentatrices testent notre volonté : inflexible !

Nous suivons un temps une visite guidée, mais il y a trop de références à la religion pour que ça nous passionne. En même temps, comme diraient nos gouvernants, il fallait s’en douter.

L’atmosphère n’a rien de religieuse et la magie du lieu se dissout dans la foule, la chaleur et les marchands. Nous n’avons aperçu aucun soulier vernis, peu de taches de rousseur et rarement où il faudrait ... Une visite hors saison s’impose.

Le chemin de croix nous conduit au château puis retour à la voiture. Si quelqu’un doute encore du réchauffement climatique c’est qu’il habite sous terre. De Rocamadour, nous retiendrons que c’est peut-être un lieu puissant, mais aujourd’hui... non.
alors retour, piscine sous la menace d’un orage qui nous épargnera et apéro. Quelques gouttes de pluie mouillent à peine le sol ... mais font chuter la température.