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Vrombir au cul du Christ

Publié le par Cécile et Jean-Michel

On décanille à l’heure du coq plus 3 heures bien tapées et la tire nous traîne à Floirac. Mission : se dégourdir les gambettes, arquer jusqu’à avoir les arpions au jus. 
Première étape un moulin à huile ; ah! quelle belle meule. 

Les guibolles ne flageolent pas dans le tirou moussu. On s’en mettrait pourtant bien un sur la pierre dans cette duraille, mais c’est trop tôt, macache avant les fayots! Comme le disait mon vieux, pierre qui roule n’amasse pas mousse; putain qu’il avait grave raison. 

Toute cette mousse, cré nom de Franc Mitou, ça me rappelle le cadran lunaire de Zorah, la rousse ... un baigneur mes aïeux, suiffeux et pas cossard!

 

Apollon est aux fraises ce matin, le cagnard est en tôle, bref on marche à l’ombre mais sans puer. La rigole est à sec, les loustics climatosceptiques s’empiffrent d’oseille, après eux le Déluge : La maison brûle et nous y jetons des combustibles en nous poilant, nous tamponnant le coquillart. Morts de rire. 

Enfin la Dordogne, de l’eau pas en bouteille, du tue-picrate, ça coule ; elle, elle n’a pas besoin de pignocher pour être gironde la gueuse. En plus sans zéphyr un vrai chrome à se mirer la gueule dedans. 

Ça déchire tellement grave sa raçounette que Bonnie s’y lance en canoë, sur un bout d’écorce en bois. Gourgandine va! Montrer ses cuisses velues à n’importe quel pékin!

Nous traverserons des mers d’oliviers, de quoi s’amuser en récré. C’est tellement bath que je me vois trop la gaule à la main à branler le tronc, le kif. Attila est passé mais que sur la rangée de plantation, genre je surine la Mother Gaïa, je lui prend un brandillon mais je lui laisse le tarin. 

On en prend plein les mirettes, c’est tellement chouravé au splendiose, que même les baveux et les mirlitons restent esbroufés. Les Chris nous ont rejoints et on casse la graine. 

Le village de Gluges est construit sous la falaise ; la piaule avec un rocher qui peut te tomber sur la cafetière, ça fout les miquettes.  Même l’enclouté ne peut te protéger. 

D’ailleurs, voilà Jésus et tout l’essaim qui fait un boucan du diable. Ça vrombit à nos boites à miel. Au moins elles sont en paix au fion du seigneur. Je crois qu’on récolte ce qu’on s’aime. 

Retour à Martel, on se pique la ruche à la mousse puis au nectar de Bacchus, notre cause à nous. Il est temps de se pieuter ; une sacrée journée, sa mère !

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A
Belle prose et aussi beaux sites
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