Des dunes et des oignons
Enfin le crachin ! Ou plutôt son alternance avec une pluie battante, ruinant le travail de Gypsie l’araignée.
Nous quittons le gîte des korrigans (pas l’ombre du surnaturel dans cet hébergement sonore) après une heure de vélo sous la pluie.
Un petit dernier enclos paroissial pour la route? D’accord, ce sera donc celui de Commana. Rien de bien particulier, la routine exige déjà son tribut de lassitude blasée.
Rien, vraiment ? Enfin si, le retable de Sainte Anne vaut son pesant d’oignons roses, dans le style baroque, chargé et coloré. On reste abasourdi devant cette profusion et l’émotion peine à transpercer l’émerveillement.
Roscoff s’enorgueillit de la production d’oignons roses (voilà une grossière réminiscence du paragraphe précédent) et d’une longue estacade qui semble se perdre dans les flots.
et d’ailleurs elle s’y perd vraiment
Les lecteurs avides de photos people seront comblés par l’image suivante.
Bien sûr, Roscoff ne se limite pas à cela. Il y a aussi des rues, un front de mer, des bâtiments, dont certains fort élégants.
Les dunes de Keremma éblouissent les yeux des voyageurs fatigués par une énième galette. Ne prennent-ils pas leurs pieds, dont l’odeur ne semble pas incommoder Bonnie.
Plus à l’ouest le site de Ménéham combine un ancien village restauré (sans grand intérêt) et une vue superbe sur la mer parsemée d’îlots rocheux à laquelle les photos ne rendent point hommage.
Dîner d’une excellente Poêlée du pêcheur sur le port de Landéda.
Puis vue sur le port.
Nous logeons chez Alain et Samuel, absolument charmants, dont parfois, la décoration surprend, comme ici les toile